Crise à l’INJS : Patrick Barbera Isaac à la recherche de solutions durables | Gabonreview.com | Actualité du Gabon |

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À la suite des événements du 10 mars au cours desquels les étudiants de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) ont manifesté leur mécontentement eu égard au non-paiement de la bourse d’études et pour réclamer de meilleures conditions d’étude et de vie, le ministre en charge de ce département, Patrick Barbera Isaac, est désormais sur le terrain de la recherche des solutions. Une séance de travail d’importance a été organisée, dans ce sens, ce mercredi 12 mars, avec les responsables administratifs de l’établissement, les délégués des étudiants, le bureau de la mutuelle, le Secrétariat général, ainsi que les partenaires sociaux.

Le ministre Patrick Barbera Isaac et ses collaborateurs lors de la séance de travail. © D.R.

 

En début de semaine, les étudiants de l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) ont organisé un mouvement de contestation en vue d’attirer l’attention sur leur traversée du désert. Plusieurs points sont au centre des revendications les ayant à utiliser la méthode forte pour polariser l’attention. Après avoir échangé avec ces derniers et pris connaissance de leurs difficultés, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Patrick Barbera Isaac, a mis en place un cadre de discussion. Toutes choses devant permettre de trouver de meilleures et durables solutions aux problématiques soulevées.

À l’origine de la revendication des étudiants de l’INJS, six points inscrits dans le cahier de charges. Il s’agit du paiement de la bourse, l’internat, les infrastructures sportives, le transport scolaire, la durée de la formation des instructeurs internes de jeunesse et le ravitaillement en médicaments du centre médical de l’Institut. La séance de travail, organisée sous les auspices du chef de ce département ministériel avait donc pour objectif de passer en revue, dans une approche concertée de recherche de solutions durables, l’ensemble des difficultés qui, au-delà de la question centrale du paiement des bourses du premier trimestre, minent le quotidien de ces étudiants.

La réunion a donc réuni les représentants des étudiants, les responsables administratifs et les partenaires sociaux (Synajes et Synae.INJS). Et Patrick Barbera Isaac a appelé les étudiants «au sens de responsabilité» et les a exhortés «à éviter tout acte d’incivisme pouvant nuire à leur image et à leur avenir».

Paiement imminent des bourses du premier trimestre

«Le droit de manifestation ne doit pas donner lieu à des feux de pneus et à des casses. Des actes intolérables à l’avenir», souligne-t-on du côté du ministère de la Jeunesse.

C’est dans ce sens que le ministre a fixé le cap de cette concertation avant de laisser les parties poursuivre les discussions devant aboutir à des propositions de solutions concrètes dont l’horizon de mise en œuvre est le très court et le moyen terme. «Des initiatives avec effets attendus dans les prochains jours ont déjà été prises par le Ministre. On parle ainsi des commandes en cours des médicaments destinés à renforcer les capacités de prise en charge du centre médical de l’INJS qui fait face, pour la première fois et cinquante ans après l’ouverture de cet établissement, à un flux très important d’étudiants, soit 1415 lors de cette rentrée académique 2024-2025», indique le ministère.

Eu égard à cette séance de travail, on indique que «tout est progressivement mis en place pour un paiement imminent des bourses du premier trimestre aux étudiants de cet établissement qui fait la fierté du Gabon dans la sous-région, de par son envergure architecturale, la qualité de ses formations, et par le nombre impressionnant des promotions livrées sur le marché de l’emploi depuis son ouverture, il y a un demi-siècle».